vendredi 26 juin 2015

régalades du Prevot

Apres ''Charlie et ses drôles de dames'' voilà'' Lucky et ses acolytes....''

10km de courses avec ravitaillements au top,
huitres,brasucade,gaspacho....arrosé de blanc rosé ou rouge.....
quelle belle découverte, beau parcours sauf ....
notre tête à tête avec le sable...pas pour nous les filles!



























mardi 23 juin 2015






21 juin NASBINALS

Franck et Cathy à l'arrivée (de Cathy)

On ne dirait pas qu'ils viennent de courir 55 KM ....malgré la chaleur, le dénivelé, l'herbe (parfois haute) et les mouches (très présentes)

Bravo à tous les deux et également à Francis et Sébastien









lundi 22 juin 2015

et voila l entrainement de cotes c est fait pour ce soir 4 x 1200 m et bien cela commence a payer...
on l a bien fait et bien fait a saint mathieu belle montée constante a retenir...














samedi 13 juin 2015


sortie longue ce matin à la fraicheur de la pluie d hier....
belle brochettes de futurs coureurs du Marvejols -Mende,
aie aie aie il va y avoir des cotes.....
pas le droit de se plaindre après les exploits des Leroy-family......
petite info très importante pour les adhérents ......Allez la voir sur le forum ou dans vos mail.....






Récit Flo des 24h Albi

Albi, dimanche 7 juin, 7h : il ne reste plus que 3h à tenir : cela sera très dur. Sur les recommandations de la team leroy, je retourne chez les kinés. Quelques massages... et un constat : les pieds, c'est la cata. Ce n'est plus le moment de les déballer. Mouaip, je repars sur le circuit: je fais partie de l'équipe des zombies.
8h, il ne reste plus que 2h avant la fin de la course. Il recommence à faire chaud. La bataille pour les premières places continue. Le stade commence à se remplir : des coureurs réapparaissent; les accompagnateurs reviennent au complet; le commentateur monte le son. L'excitation est visible : des coureurs reprennent du rythme. Hug, est dans ce cas ; il est concentré sur son objectif, il ne lâchera rien, impressionnant !  La team leroy est au complet : Aline, Valérie, Béatrice, Bruno. Ils nous encouragent, nous bichonnent, surveillent notre alimentation, Et Anne Cécile, notre coach, et là pour superviser le tout.
9h25, la distribution des bâtons témoins commence. Les coureurs devront le poser au sol au deuxième coup de pistolet. Ceux qui ne l'auront pas posés passeront au statut abandon. Encore 35 minutes, difficile de mettre un pied devant l'autre. Encore un tour de fait au ralenti. Quelle agitation sur la piste, dans les stands, tout le monde crie.
9h40, voila mon stand et ma chaise : je m'assoie. C'est le désarroi.



Il faut dire que l'on a eu bien chaud hier. Il y a presque  24h, nous étions 160 au pied de la cathédrale d'Albi pour prendre le départ. L'ambiance était détendue. On discute avec les coureurs avec qui on a fait connaissance le veille à la pasta party : Samuel, Jean-Michel, Guillaume (qui va être champion de France), Ferdinand. On rencontre Raphael de Castelnau. Quelques photos. Les derniers conseils de prudence d'Anne Cécile. Et coup de pistolet du départ.
A 13h le soleil s'est levé, et la chaleur s'installe. Valérie veille à me faire boire à chaque tour, et à manger tout les 2 ou 3 tours. On mouille la casquette. 3 zones d'arrosages sont mises en place sur la piste. Valérie me rafraîchit au stand avec des serviettes humides. Anne Cécile nous répète de garder notre énergie pour le soir. Super, Béatrice et Aline sont arrivées : la team leroy est complète!
15h, le commentateur annonce 42° sur la piste. Je cours, et un tour de plus. Je cours, et un tour de plus. Je cours, et un tour de plus... Avec Hug on remonte dans le classement.
Fin d'aprem, je me courbe; j'ai mal au dos. La team m'oblige à passer chez les kinés. Super, je n'ai plus mal au dos.
Début de soirée, je prends l'habitude de m'asseoir au stand pour boire, manger, lire les messages, se faire éponger. Je l'aime bien cette chaise. Jusqu'à ce qu'Anne Cécile mette le hola. Et je repars pour un nouveau round. J'ai du mal à trouver l'envie de manger; j'ai gardé sur l'estomac le riz-jambon et je sens les couches qui s'empilent.


22h : voila enfin la moitié de course. Je n'ai pas encore passé les 100kms. Je vais me permettre de marcher 200m par tour. il commence à faire moins chaud, ouf.
La nuit ; tout est bien éclairé; il y a de la musique et une ambiance de ouf sur le terrain de foot (?) à coté. Avec Hug, on se croise, on se soutient. On monte dans le classement; au mieux je suis passée 52ieme et 3eV2F mais cela n'a pas duré !
Minuit ; il reste 10h à faire. J'allonge le temps de marche à 300m par tour. Anne Cécile pars faire un somme et me fait promettre de rester sur le circuit.
2h : il reste 8h à faire.  J'allonge le temps de marche à 400m par tour. Je ne supporte plus mes chaussures : changement de pneus. C'est mieux mais bof. Anne Cecile réapparaît, c'est bon, je suis toujours là. La musique et le commentateur sont au repos. C'est calme, cela fait du bien.
4h; il reste 6h. Je passe à la marche complète. Il y a pas mal de coureurs dormeurs. Il y a eu des abandons meme chez les leaders de course. Aline et Béa ont passé le relai à Valérie et Bruno. Toujours difficile de manger, il me faut choisir entre barre, gel, compote, soupe, bouillon, purée ...
5h : il ne reste plus que 5h. Je continue à marcher aussi vite que possible. Je descend dans le classement. Les oiseaux chantent, Le jour se lève,  Il y a très peu de coureurs qui ont courus depuis le départ : Hug en fait partie : il est trop fort. Bruno a essayé de marché à mes cotés mais la police nous a rappelé à l'ordre : c'est disqualifiant.

Et me revoila sur MA chaise : il est 9h50. Allez c'est le moment de repartir. Je me lève pour repasser devant le comptage : 154,6 km. Il faut que je passe les 155km pour mes accompagnateurs.
Je me traîne. Premier coup de pistolet, j'y arriverai. Deuxième coup de pistolet : c'est la fin. Je pose mon bâton témoin. j'ai passé les 400m manquants.
Hugues : merci
Anne Cécile :  merci
Aline, Valérie, Béatrice, Bruno : merci
Pour tous vos messages : merci
Bravo aux organisateurs qui en plus d’être parfaits, ont étés accueillants et bienveillants.
flo la circadienne.

mercredi 10 juin 2015

Récit des 24h d'Albi (1/2)

Comment raconter 24h de course? Pour la plupart d'entre vous cela doit paraître long!
Mais à l'échelle d'une semaine, d'un mois? Le temps passe parfois tellement vite que les jours défilent à une vitesse folle.
Tout ça pour dire que mes 24h d'Albi sont passées très vite, et j'en ai profité à fond.
Pourtant, en arrivant vendredi soir la chaleur et la canicule annoncée pour le lendemain faisaient froid dans le dos.
Après une mauvaise nuit (anxiété, chaleur et bruit), quelle bonne surprise de trouver un temps du Nord, le ciel tout gris.
Petit déjeuner tranquille mais coup d'accélération pour se changer et recharger la voiture. Déjà Valérie et Bruno avaient pris tout leur rôle d'accompagnateur bienveillant.




Sur la ligne de départ au pied de la cathédrale, l'ambiance est vraiment détendue. On fera la connaissance de Raphaël du Jogging Club de Castelnau, il finit très très bien le garçon.
On retrouvera également nos convives de la pasta partie, Guillaume (le champion de France), Samuel et Jean Michel.
Le départ est enfin donné, direction le tour du stade pour s'enfermer pendant quelques heures. La prudence est de mise, mais devant c'est plutôt rapide.
Après 3km, premier passage sur le tapis et je découvre mon temps, mon kilométrage et mon classement (plus de 80/159).
Combien de fois sur le semi de Teyran je suis parti comme une balle et je me suis retrouvé au premier kilomètre en moins de 4 min pour me voir ensuite doublé par des dizaines de coureurs.
Mais là, pas de panique, j'ai posé sur le papier tour par tour mes objectifs, il suffit de suivre. Sauf que..., une fois mesuré, le circuit fait 35m de plus que les 1015m que j'avais indiqué.
Je crois bien que cela va perturber mes accompagnateurs.
Qu'à cela ne tienne, il faut avancer et petit à petit, le rythme est pris, casquette vissée sur la tête et régulièrement arrosée, arrêt au stand pour boire ou manger.
Au début c'est facile, comme à l’entraînement. Florence me talonne.



Anne Cécile, notre coach en or, nous rejoint sur le stand de ravitaillement. Elle nous donnera tout au long de la course de précieux conseils.
Le premier tient aux conditions climatique. Vers 13h, le ciel s'est levé, la température est montée à plus de 40°. Il faut se préserver un maximum, il va y avoir des dégâts!
Il faut arriver frais à la nuit tombée, c'est à dire à 12h de course.
J'écoute le conseil et je m'adapte. Tenue du désert: Casquette, Buff sur le cou, lunette de soleil et arrosage régulier.
Pour l'allure, je ralentis et je profite des zones d'ombre pour marcher. Ainsi, le temps passé au soleil est moins important et le coeur redescend à l'ombre.
Béatrice et Aline nous ont rejoint pour relayer Valérie et Bruno. C'est qu'ils ont du boulot à nous ravitailler!

Et le temps passe, les heures défilent. On a beau tourner en rond sur un circuit si court, ça passe super vite et on ne s'ennuie pas!
J'ai pas noté à quelle heure mais j'ai commencé à avoir le ventre plein, gavé comme une oie.
A force de boire 20cl à chaque tour et manger tous les 4 tours, je ne pouvais plus rien avaler. Conseil simple d'Anne Cécile: boire du Coca.
Quelques tours de plus et un passage au WC avec vidange complète et tout est revenu à la normale.
J'aurais 3 ou 4 fois ce même blocage avec la même solution à la clé. finalement très rassurant car aucun dérangement de la digestion à noter.

Avec tout ça la nuit est tombée. C'est le moment de reprendre la course, enfin un rythme plus constant, pas loin de 7min30 au tour.
Dans les stands, cela se détend. Du coup, j'y passe plus de temps et Anne Cécile nous en fait régulièrement la remarque: c'est une course, il faut avancer sur le circuit.
Bien sûr, je croise régulièrement Florence, je m'enquiers de sa condition physique, elle va bien. On a fait quelques repas ensemble.

Sur cette seconde partie, je commence à remonter le classement, quasiment à chaque tour. Au point de me demander si cela va s'arrêter.
Je passe enfin les 100km. Je sais à ce moment là que mon objectif des 200km ne sera pas atteint et maintenant, il faut finir. Je commence à rentrer dans le dur.
Lors d'un arrêt au stand, on me demande si j'ai des douleurs et c'est vrai que le dos commence à tirer. Je prends 1 doliprane. efficace! j'en prendrais un second à 4h.
Au fur et à mesure, le circuit se vide, accompagnateurs mais aussi coureurs. Ils sont nombreux à aller dormir. Sans compter ceux qui on prit une insolation!
Et je poursuis ma route, toujours avec trop de temps passé au stand.
Les oiseaux commencent à chanter, le jour va se lever, avec l'espoir de finir, d'arriver au bout.
Le commentateur est toujours là. Une bonne animation même si le son est parfois trop fort.

Les neurones se réveillent et je commence à m’apercevoir que je peux viser 180km. C'est décidé je vais accélérer le rythme pour y arriver, mais cela va être sur le fil.
Et Anne Cécile me dit de me lâcher, de me remettre sur du 10km/h. Ça me semble impossible!
Tout le circuit se remet dans l’excitation, c'est l’effervescence. C'est fou! On vient de passer 22h sur le circuit et on se met tous à se donner à fond.
Devant la bataille est rude pour les premières places.
Je repars, je prends moins de temps au stand et je reprends même la ceinture avec la gourde pour ne pas m'arrêter tous les tours.
Manger du sucré pour amortir la "vitesse". Et la remonté du classement continue. Certains sont complètement cuits, incapable de courir, je leur passe devant.
Et ne me parlez pas de changer de maillot, ce n'est pas le moment!
Je suis dans l'euphorie de cette remonté au classement et de l'approche des 180km. Je me donne à fond.
Ce n'est qu'à la maison, le lundi soir, que je découvre incrédule que j'ai bien fait 10km la dernière heure. Vous êtes sûrs que c'était moi?

Le mot de la fin: Une belle course, une belle équipe d'accompagnateurs très pro, merci à eux et surtout merci Florence de m'y avoir entraîné.
Et merci pour tous vos encouragements.

Hug
Et très bientôt le récit de Florence
Vous pouvez retrouvez de nombreuses photos de la journée sur le site http://www.phototrail.fr/albi-2015-championnat-france-24-h/