dimanche 4 mars 2012

WEEK END A LA GRANDE MOTTE (Suite)

Les résultats sont annoncés sur le site http://www.lespyramides.com/ pour dans quelques heures et les photos sur http://maphotographie.fr/ pour Lundi soir mais voici déjà quelques impressions du front.
Départ prévu à 9h sur le parking d'Hyper U et malgré le dossard épinglé sur le nouveau maillot Runincres Samedi soir (Merci encore à Frédéric qui a fait le run avec Pierre Samedi de m'avoir évité d'aller faire la queue pour le retirer), je suis à la bourre pour une arrivée pile à 9h sur le parking où Florence m'attend déjà. Dans la précipitation, j'ai oublié l'appareil photo et il faudra donc se contenter de texte pour l'instant...
Arrivée sans encombre sur site et garage judicieux coté Lidl en face des toilettes publiques. Pendant que Florence va chercher son dossard, je vais voir l'arrivée du 10 kms où je retrouve David et son frêre à vélo. Passage de Anne quelques mètres derrière Romain, puis Eric et nous décidons alors d'aller sur l'aire d'arrivée où nous apprenons le déroulé de la course et retrouvons Florence. Romain pas dans un bon jour (et oui ça arrive!) a été soutenu par Anne toute la course et a eu un sursaut d'orgueil pour lui prendre quelques mètres à l'approche de la ligne. Anne globalement satisfaite même si les 14 km/h de moyenne ne sont pas atteints avec un temps dans les 44 mns.
Echauffement rapide et nous voilà dans l'aire de départ où je me mets aux cotés de David. Je le perds rapidement de vue dans les 30 secondes qu'il nous faudra pour franchir la ligne de départ après le coup de pistolet, et c'est parti pour les 5 premiers kms à 11,5 km/h de moyenne. Difficile de se retenir dans le premier kilomètre où il faut zigzaguer et accélérer sans cesse pour doubler les coureurs qui malgré une allure de tortue s'agglutinent dans les premiers rangs sur la ligne (grrrr!). Je le termine avec près d'1 minute d'avance sur l'allure prévue, minute que je vais conserver en fait jusqu'au dixième kilomètre. Du 1er au 5ème kilomètre, j'arrive à me mettre dans la bonne allure, échange quelques mots avec des Stéphanois dépités par la défaite à domicile devant Evian en foot hier et des Grenoblois qui se sont levés à 3h du mat (mais c'est quand même pour gagner quelques degrès agréables pour courir, il fait 15° au départ, un peu moins chaud que l'an dernier et c'est une température presque idéale)! Je remarque un maillot Runincres, il s'agit de Jean-Régis à une centaine de mètres devant moi pendant plusieurs kilomètres, je le rattrape à l'entrée du golf et nous échangeons quelques mots, on est au 4ème km.
Comme prévu après le ravitaillement des 5 kms qui est toujours autant le bazar... j'accèlère pour prendre une allure de 12,5 km/h pour les 5 kilomètres suivants. Je double Florence au 6ème kilomètre, elle est partie à un bon 12 de moyenne. Pas trop de mal pour maintenir l'allure jusqu'au 10ème kilomètre avec les passages relaxants le long de la mer et les commerces du port et du centre ville pour repasser sur la ligne de départ près de laquelle Eric nous encourage. C'est après le 10ème kilomètre que l'on attaque la partie pas marrante de l'aller-retour LGM-Carnon où j'ai tant galéré l'an dernier...
J'ai prévu d'encore monter d'un cran vers 13,5 km/h au 10ème kilomètre, et j'emboite le rythme de 2 coureurs de la Source Perrier qui vont me tirer jusqu'au 15ème km, mais à un rythme de plus de 14 km/h sur les 11, 12 et 13ème kms pendant lesquels nous dépassons le meneur d'allure de 1h45 et sa meute, et nous voyons arriver de l'autre coté de la route les 3 premiers de la course qui ont creusé un écart conséquent avec les suivants, puis Jean-Claude avec le sourire dans le groupe de poursuivants, aux alentours de la 30ème place à ce stade. 14 km/h c'est un peu rapide et je le paye immédiatement sur les 14 et 15ème kms où la chaleur et la soif se font sentir.. je ne veux pas prendre mon coup de fouet avant le dernier ravitaillement du 15ème km... qui est tout au bout de cette ligne droite interminable. Interludes avec le passage de collègues de travail de l'autre coté de la route et de David, ils ont déjà virer et sont sur le retour eux !
Enfin le bout de ligne droite de l'aller est là, je me réhydrate et je prends le coup de fouet. C'est reparti pour le retour tour droit sur 6 kms, je n'ai qu'une minute de retard sur mon planning et les 1h40 sont encore envisageables. Je croise Christophe, Florence et Jean-Régis en route vers le 15ème km, ils n'ont pas encore viré eux! Mais je me reconcentre pour essayer de tenir au les 12,5 km/h, essaye de trouver des lièvres mais cela devient de plus en plus dur... 16, 17, 18... les kms défilent tout doucement, entrecoupés par les marques du 10 kms en décalage. Je fatigue et ma moyenne tombe nettement, je prends un coup au moral en quittant la route pour la promenade finale entre la mer et les pyramides, j'avais été scotché à ce stade l'année dernière... je pense au marathon de Montpellier que je veux faire à 12 km/h, et dire qu'à ce stade je ne serai même pas à la moitié du parcours! Alors je décide que descendre en dessous de 12 km/h comme au 20ème km est inacceptable et je m'accroche, mes bras sont endoloris, j'ai mal au bout d'un pied (et encore un doigt de pied noir, un!) et j'ai très chaud. Mais j'arrive à accélérer sur le 21ème km à 13 km/h et à sprinter avec l'énergie du désespoir dans le dernière ligne droite pour passer la ligne en 1h42'55"... dommage pour les 1h40 mais je suis quand même content d'être arrivé et en meilleur état que l'an dernier et surtout pour la première fois d'avoir réussi à gérer une course!
Je retrouve Florence dans l'aire d'arrivée, elle termine en 1h51, avec Christophe qu'elle a réussi à "arracher à son ennui" dans la ligne droite. David est là aussi, arrivé en moins de 1h40 avec un petit coup de pompe dans le retour vers LGM. Jean-Régis et son cousin également. Nous tournons dans l'aire d'arrivée, vers le podium de remise des prix mais n'arrivons pas à trouver Jean-Claude qui a du faire un bon temps. Alors retour au Crès après cette matinée printanière bien remplie avec en perspective du Rugby à la télé chez ces fadas de parisiens où il pleut!
Ah au fait, personne n'a couru avec son appareil photo donc il faudra bien se contenter de texte!
Sportivement, Yann

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