samedi 21 avril 2012

MON MARATHON DE PARIS

Je me décide enfin à résumer ce grand week-end que je garderai toute ma vie sur le plan émotionnel. Beaucoup d'entre vous m'avait signalé qu'il fallait faire ce marathon  au moins une fois dans sa vie et ils avaient raison.
J - 1 il fallait faire un "marathon" de marche pour retirer son dossard entre l'hôtel, le métro et surtout l'attente interminable pour retirer son dossard au village running expo à la porte de Versailles (1h45). Cela dit c'était assez sympa  une fois dans l'enceinte. L'organisation était géniale et c'était impressionnant pour moi de porter un dossard avec autant de chiffre ainsi je n'était pas le seul fou  sur ces 42kms . Je ne suis pas adepte de grande course avec beaucoup de participants. Puis je m'étais dirigé vers la ligne de départ avant de rentrer pour garder des forces  pour le lendemain. Le soir la pasta party était à la bonne humeur à la présentation des 104 coureurs comme moi sponsorisés par mon entreprise. Certains venaient de très loin comme du Brésil ,de l'Uruguay même de la Réunion  et 84 participants faisaient leur premier marathon. A 20h00 je me m'étais dirigé vers la chambre et j'étais endormis comme une masse puisque j'étais debout très tôt pour prendre le train.

Jour "J"
j'avais mis le réveil à 6h05 et je m'étais réveillé naturellement cinq minutes avant. Je m'étais préparé 30min dans la salle de bain car j'hésitais sur la tenue entre le leggings long ou le shorty. J'avais opté pour le second choix car j'avais peur d'avoir trop chaud (surtout vers la fin). A 6h45 le petit déjeuner était très léger car j'avais amené mes super cookies et ma boisson d'attente à H - 1. Nous avions rendez vous à 7h15 à la tente d'arrivée de notre entreprise pour nous changer.Il faisait un petit vent bien froid même avec le pull à jeter (par conseil des expérimentés) .

H-1

A 7h45  nous nous regardions avec le stress des débutants (ce n'est que ma deuxième fois sur cette distance) , j'hésitais à prendre les petits gants et j'aurais du les prendre ( une petite erreur d'appréciation). Je prenais la direction  du départ avec un collègue de Millau dans cette marée humaine qui ressemblait à une "manif" . On descendait les Champs Elysées vers nos sas et je voyais des animateurs préparaient un échauffement sur la zone de course. J'avais trouvés mon sas sans problème (3h15) et je mettais mis au fond car j'avais mon objectif de 3h30. Le cardio était naturellement  monté et j'avais jeter mon pull à 5 minutes du départ. J'avais vérifié ma ceinture de gel que j'avais numéroté puis je pensais à ces 12 semaines de préparation spécifique à ce marathon.

5,4,3,2,1 "Pan"c'était le coup de pistolet j'avais entendu des cris de joie, des sifflements et des applaudissements d'encouragement. On voyait le sas de devant partir en attendant et ceux de derrière bloqués derrière des barrières, c'était étrange. 5min par kilomètre soit 12km/h c'était ma seul pensée au départ puis une grosse pensée à ma mère qui a disparu il y a deux mois. Je courrais avec les larmes au bord des yeux dans cette foule chacun avec sa motivation et ses rêves des résultats.Je pensait ensuite à Michel, Olivier et Héléne qui m'encourageaient à ne pas partir trop vite.
Le premier kilo est dans le timing, je n'avais pris que ma montre en outils de mesure reste à faire 41 kilo de plus...Au cinquième kilo j'avais pris mon premier gel (antioxydant) et j'avais un petit peu d'avance sur le chrono, ça allait. Au dixième kilo je prenais le deuxième gel mais j'avais perdu celui du 20 ème alors je ne changeais rien il m'en manquera un. Les kilomètres avaient défilé très vite jusqu"au 30 ème ou l'on voyait les premiers abandons . J'avais du faire deux pauses pipi par le froid et la surhydratation car je ne voulais pas avoir la même crampe qu'au marathon de Montpellier. Les tunnels étaient longs et délicats car beaucoup de courreurs criaient et l'on commençait à puisser dans ses reserves. Le 40 ème arrivait enfin et je montais le son de la radio car le cardio montait aussi par la fatigue. J'ai pensé à ma mère comme si elle m'encourageait pour les 2 interminables kilos . J'avais tiré sur les bras pour tomber sous ces 3h30 encore accessible. J'ai finis au mental en 3h28h45 à ma montre. J'avais les larmes au visage en pensant à cette course que j'avais promis d'atteindre pour ma mére. Merci de ton courage contre une longue maladie Maman,  tu me l'a transmis. Merci à tous ceux du club qui m'ont encouragé et qui m'ont bien conseillé. Michel, tu as raison les Champs Elysées sont trés larges (heureusement). A bientôt. Comme on dis "Jamais deux sans trois".DAVID.

1 commentaire:

  1. Super récit. Bravo David, pour le troisième tu vas encore pouvoir gagner quelques minutes!
    Hug

    RépondreSupprimer