mercredi 9 avril 2014

Récit marathon de Paris 2014

Après deux mois d'entraînements avec plus de 500 kms parcourus, me voici dans le train pour la capitale avec Sonia.
On s'est entraînées ensemble et c'est vraiment bien de ne pas être seule.

Le samedi aprem nous sommes allées chercher nos dossards porte de Versailles.
Et motivées comme nous sommes, on est allées voir le départ et l'arrivée pour nous mettre dans l'ambiance.
Pas mal du tout ce départ sur les champs. c'est  le moment de faire les boutiques car demain on aura pas le temps !! il fait beau et chaud.

Voilà le pgm de demain :
7h30 aller à l'arrivée pour déposer notre sac
8h15 entrée dans le sas des 4h
et ensuite attendre le départ
Je vais dormir chez une amie : je suis dorlotée

Dimanche 6h30
Je pensais ne pas avoir de stress et pourtant je n'ai pas beaucoup dormi (c'est les jambes qui doivent se souvenir  des marathons précédents!)
petit déjeuner : pain beurre, caf é au lait
Sophie m'amène devant l'entrée de la zone coureur : royal.
Il est 7h30. Non, je ne suis pas stressée, enfin je crois  

Avant de retrouver Sonia, Bekele passe incognito dans la zone coureur : il a une capuche, regarde le sol pour ne pas croiser de regards. Son équipe est autour de lui.
Voilà, je l'ai vu.
Sonia va faire son premier marathon : on a décidé de ne pas se suivre.
Cela tombe bien car il va s'avérer que nous n'aurions pas eu le choix avec la masse des coureurs.

Départ
Nous rentrons dans le sas 4h comme prévu à 8h15.
il ne fait pas froid, ni chaud. on sait que cela va être long et on s'assoit par terre,
8h45 départ de l'élite.
Puis, on entends les premiers sas partirent.
Le sas devant nous c'est vidé : mais ou est le bitume ? il a quasiment disparu sous les sacs poubelles et vêtements jetés.
Plus de 25000 coureurs sont déjà partis.
L'organisation est impeccable : ils nous empêchent de courir dans le bazars : une corde nous retient pour marcher jusqu'au sas de départ.
Il est presque 9h30 : ils font partir la moitié gauche : nous sommes dans la droite.
et voila enfin nous passons sous le portique : nous y sommes.

Premier semi
Le flot est dense mais on peut courir.
Il faut juste doubler, passer entre les groupes, se faufiler.
La concorde, l'hôtel de ville, bastille, ... cela passe très vite.
Je vérifie de ne pas dépasser le 11,5km/h je ralentis à chaque fois que cela se produit.
Déjà, le château de Vincennes et enfin le bois de Vincennes qui permet de soulager la vessie.
Porte de Charrenton, les spectateurs sont encore plus nombreux : on se croirait au tour de France.
Entre les animations musicales (100 prévues : je ne les ai pas comptés), les spectateurs, les trajectoires à prendre pour doubler les coureurs, me voila déjà au semi : 1h 56.
Il parait que Bekele a gagné le marathon.


Deuxième semi
25km : les ravitaillements sont de plus en plus encombrés de coureurs.
Au sol :  des bouteilles, des peaux d'oranges et de bananes.
Suite sur les quais de Seine, tunnel de l'Alma : ambiance boite de nuit.
ll fait chaud, la sortie du tunnel est au soleil : il fait trop chaud mais on respire mieux que dedans.
30kms : la zone ravitaillement est trop glissante : je marche.
et c'est reparti dans le bois de Boulogne : pas de pbm je suis toujours sur les bases de mon objectif = moins de 4h.
Il y a de plus en plus de marcheurs.
Les encouragements des parisiens sont toujours très présents: allez Florence (notre prénom est sur notre dossard).
Une pensée pour les coureurs de run in cres qui sont à la course de Castries.
Je m'encourage en me disant qu'il ne reste que 9kms : ce n'est rien du tout pour quelqu'un qui a fait plus long.
Mais je sens bien que là je n'ai plus du tout besoin de me retenir : je me maintiens aux environs de 10,5 km/h.

35kms: tout va bien
37kms : les kms ne s'enchainenent plus du tout : maintenant ils sont devenus longs et rallongés : cela doit être les petits kms du début qui ont déplacés ce qui manque sur les derniers.
Il y a de plus en plus de coureurs qui s'arrêtent, reprennent. c'est plus difficile de doubler : je commence à piocher : il est 3h31.

Bah, je n'arriverais pas à re acc élérer dans tout ce monde : je ne passerais pas sous les 4h.
Allez bientôt le 40 : cela me permettra de marcher sur la zone ravitaillement : bin non ce n'est que le 39ième.
On sort du bois, dernier rond point, les spectateurs crient les derniers encouragement : le portique de la fin est là.
Un petit coucou pour la webcam d'arrivé, arrêt du chrono après la ligne: 4h03'43.  
Bin voila.
J'ai gagnée une poignée de seconde par rapport à mon dernier marathon à Montpellier !
Et c'est la marathon ou j'ai le moins souffert.

Retour
Remise du teeshirt finisher, de la m édaille.
Quelques SMS et je vais attendre Sonia dans la queue pour les massages.
Je n'attends pas longtemps : elle est arrivée 4h14 : magnifique pour un premier marathon.
Merci à mes 2 masseurs : j'en ressort sans douleurs.
On enchaine direct sur le train de retour.
Il va falloir vite récupérer : dans 2 semaine, j'ai un 6h à faire.
Je suis 16928ième et 184ième V2F

Les leçons :
Les temps par SAS ne sont pas respectées : j'ai doublé plus de 10000 personnes.
Les petits kilomètres du début se vengent toujours sur les derniers.
Peaux d'orange + peaux de banane = patinoire
Superbe marathon : passage obligé par Paris.

flo

5 commentaires:

  1. bravo Flo!!! je me suis pré inscrite pour t'accompagner l'année prochaine!!!

    à bientôt!

    Cathy B

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  2. Super, on s'y croirait! Dommage pour les 4 heures, je pense que tu les as dans les jambes.

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  3. Encore félicitations Flo !!! Ton récit me rappelle de très bon souvenir : mon premier MARATHON (2ème et 3ème).
    Bonne récup. bisous
    Nathalie

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  4. Félicitations du coach du MYB. C'est une belle épreuve qui permet de gérer son effort tout au long de cette longue course. Bravo.
    Christian.

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  5. Bravo Florence, mon admiration grandit encore !!!! Tu es vraiment une Super Woman. A bientôt.
    Bises
    Corinne

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