jeudi 18 septembre 2014

Chronique d'un Marathonien à Marseille



Nous sommes le dimanche 14 septembre 2014, c’est pour moi un grand jour.
Je vais pouvoir vérifier les bienfaits de mon plan d’entrainement des 10 dernières semaines et des 4 séances hebdomadaires sur le parcours du Marathon de Marseille.
Il  est 8h00, j’arrive sur l’aire de départ à proximité du vieux port et du MUCEM.

Déjà des coureurs sont présents et s’échauffent, le départ des 3 courses (10-21 km et marathon) est prévu à 8h30.
Je repère mon sas de départ : pour un objectif de 3 :30 :00 il est le bleu. Il fait beau, pas trop chaud, les conditions climatiques de course sont idéales.
Une équipe d’animation commence à motiver les troupes en proposant un échauffement collectif.
J’y participe volontiers, après tout un peu de gym avant une course, ça ne fait pas de mal…
A 8h25, la pression commence à monter, les sas sont complets : nous sommes environ 6000 coureurs tous prêts au départ.

Comme prévu, une détonation marque le début de la course.
D’emblée, j'accroche le meneur d’allure des 3h30. Le prends rapidement le rythme des coureurs qui ont le même objectif que moi.
Cette vitesse me convient bien, je tourne en moyenne entre 4:40 et 5:20 par km, Yann avait raison : Marseille n’est pas complètement plat….
La configuration du parcours nous fait croiser le groupe de tête. 6 kényans qui courent à plus de 20km/h: ça impressionne...
Je jette un léger coup d’œil sur mon coureur virtuel du GPS qui m’indique que j’ai plus de 30 secondes d’avance au 8ème km : finalement le programme de Bruno D s'avère être efficace.
Les animations tout au long du parcours me motivent pour continuer sur ce rythme.
J’entame le 15ème km, une douleur commence à se faire ressentir au mollet gauche, la même que j’avais ressentie une semaine auparavant  lors d’un entrainement. J’espère tout d’abord que celle-ci va disparaitre en diminuant ma vitesse mais sa persistance me laisse plutôt pessimiste.
Il me reste 26 km à parcourir et je chute progressivement ma vitesse à 6 :00 au km puis 8 :00 puis 10 :00 au km, la douleur ne disparait pas…
Je me pose même la question de savoir si je vais pouvoir continuer à courir. Je revoie vite mes prétention à la baisse, à présent je ne recherche plus le chrono mais tout simplement à terminer ma course.
Au bout de 3h30 (mon objectif initial), il me reste encore 7 km, je m’arrête un peu pour m’étirer et je repars.
Deuxième et dernière montée de la corniche, je m’approche enfin de la ligne d’arrivée, j’aperçois enfin le panneau du 42ème km.
Le tapis bleu m’indique que j’ai terminé, j’ose à peine jeter un coup d'œil sur le chrono : 4 :38:25 soit 50 mn de plus que Barcelone 2013.
J’apprécie cependant la remise de la médaille du finisher, le saint graal de la journée….

Je me dis que je ferai mieux au prochain marathon.
Je vous remercie tout de même pour votre soutien.
Cédric

4 commentaires:

  1. Salut Cedric et bravo, a chaque fois que l'on s' alligne sur un dépard, on prend le risque de passer a côté de son objectif, mais ce n'est pas grave, chaque course est une nouvelle aventure. Alors repose toi bien et un nouvel objectif sera a atteindre
    Hug

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  2. c'est déjà une belle victoire de terminer un marathon avec une telle douleur! super mental!! bon repos champion!

    à bientôt

    Cathy B

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  3. Salut Cédric, il a du s'en passer des choses dans ta tête pendant plus de 3 heures avec cette douleur dans le mollet ! En plus, comme il s'agissait de 2 boucles de 21 kms, tu as du passer près de l'arrivée alors que tu avais déjà mal... bravo d'avoir tenu jusqu'au bout et bonne récupération / cicatrisation. A bientôt lorsque nous courrons à nouveau, Yann

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  4. chapeau d avoir fini dans ces conditions,repose toi et viens nous faire un coucou

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