jeudi 8 décembre 2011

SaintéLyon 2011 - que de boue !

Sacrée course que cette grande classique. C'est la seule course que je connaisse où après avoir pris son dossard, on passe au restaurant (avant de partir) !
Mais commençons par le début.
J'ai participé à cette course avec 6 de mes collègues de G2S (informatique de GROUPAMA).
On est 4 samedi après midi à prendre le train direction Lyon.
2 collègues de Lyon nous y attendent et nous prenons une navette pour rejoindre le départ à Saint Etienne. Le dernier collègue qui s’est rendu directement à Saint Etienne, nous rejoindra plus tard au départ.
Tous les bus sont remplis à blocs, on y est serré comme des sardines, 5 par rang, ça fait prés de 70 coureurs dans le mien (2 filles dans le lot).
A saint Etienne, on récupère le dossard, la puce, les cadeaux.
Puis direction un restaurant aménagé spécialement pour l'occasion: une salle à manger, une salle de repos avec moquette.

Sinon on aurait pu participer à la pasta partie et essayer de se reposer sur le sol du palais des congrès de Saint Etienne, parmi les milliers de personnes présentes.


On a choisi la solution confort et j'ai pu dormir un peu de 20:30 à 22:00.
Ensuite, habillage (un peu de pluie dehors, température douce, mais début de la nuit, il faut être prudent). Je conserverai le même équipement tout au long de la course.
Un maillot manche longue, le Tee-shirt Runincres et un K-Way, collant pour le bas, pas besoin de gant. Je prends des rechanges dans mon sac.
Ca y est, on se met en route pour le départ. Dépose des sacs que l'on récupérera à l'arrivée (pas aussi bien organisé qu'à Marseille Cassis l'affaire)
La pluie est fine mais constante. L'attente commence. 00h03 le départ est donné. Pas de grand show au départ, mais un public présent.

Début du parcours par un long tronçon en bitume. Vraiment beaucoup de monde, mais le rythme est très raisonnable.
Je ferais la course à allure modérée, comme à l'entraînement.
La pluie s'arrête rapidement.
On prend de la hauteur, on sort de la ville. La guirlande des frontales est alors parfois visible, quelques kilomètres devant, quelques kilomètres derrière. C’est fou et beau en même temps.

Il n'y a que cela à voir, pas de paysage, c'est la nuit. Pas d'étoile, c'est nuageux.
Dans les rangs des coureurs, le silence domine, rare sont les personnes qui parlent. Alors on entend les souffles, les pas, les frottements des vêtements... parfois une chouette.
Sur les chemins, beaucoup de boue, de flaques d'eau. On passe son temps à passer de droite à gauche en essayant de garder l'équilibre car l'adhérence n'est pas vraiment au rendez vous. Je ne vous raconte pas les chaussures et même les pieds à l’arrivée.
Ce qui m’impressionne, c’est que dans pratiquement chaque village traversé, il y a des spectateurs, en plein milieu de la nuit. Une atmosphère un peu surréaliste, pour eux comme pour nous.
Je remplirais ma poche d'eau 3 fois dans la course.
Comme j'ai prévue des barres et des gels, je ne me suis restauré qu'à un seul ravitaillement en solide et en soupe. Ca fait beaucoup de bien.
Sur la fin, ça commence à être difficile. Je ne sens pourtant pas la fatigue due à la nuit blanche, mais il me tarde d'arriver. Je dois avoir 1 ampoule sous chaque pied.
Pendant tous ces kilomètres, j'ai souvent croisé Rémi.
10 km avant l'arrivée, on est ville, sur bitume, ça descend, je relance la machine, je me mets à 12 km/h et je remonte les places.
Je n'arriverais pas à tenir le rythme jusqu'à l'arrivée, mais au moins, c'est toujours des minutes de gagnées.
OUF! C’est interminable la fin sur les quais du Rhône, mais enfin l'arrivée est là.
J'ai bouclé le parcours en 08:27:07, classé 1241°.
Je retrouverai plus tard mes collègues, tout le monde a fini. En tout cas, c’est une course qui marque. Et pour ceux qui m’ont déjà croisé, ils confirmeront que ce ne sont pas que des mots !
Les chiffres de la course: 11600 concurrents (sur plusieurs courses ou en relais), 4096 arrivants en individuel. Cette 58° édition se gagne en 4h54mn44s

Alors ça vous a plus ?
Cette course, ça n’était qu’une sorte d’entraînement, une mise en bouche. En 2012, avec 7 de mes collègues de GROUPAMA, nous sommes inscrits à une course d’une envergure bien supérieur : le Marathon des sables. Le Marathon des Sables est une course dans le Sud Est du Maroc au cœur du Sahara. L’édition 2012 se déroulera du 6 au 16 avril. Le parcours est constitué de  6 étapes rythmant ces 7 jours de course:
étape 1 : 30 km
étape 2 : 35 km
étape 3 : 40 km
étape 4 : 70 - 80 km (à faire sur 2 jours)
étape 5 : 42,195 km (distance Marathon)
étape 6 : 20 km
C’est une course en complète autonomie. L’organisateur met à disposition uniquement des tentes et de l’eau ; le reste, sera porté par chaque équipier dans un sac à dos d’un poids minimum de 6,5 kg.

Et puis, comme faire tous ces kilomètres pour la gloire c’est pas notre truc, on s’est dit que l’on pouvait en profiter pour récolter des dons auprès de toutes les personnes qui auraient à cœur de nous soutenir tout au long de cette aventure (5 mois d’entraînement et une semaine de course). La fondation GROUPAMA pour la santé qui aide les associations impliquées dans les maladies rares nous a guidé. Ainsi nous allons soutenir l’Association Petits Princes .

Pour me soutenir, dés maintenant, faites un don sur la page suivante http://petitsprinces.alvarum.net/huguesleroy

C’est facile vous bénéficier d’une réduction fiscale, vous faites un geste pour cette association et cela me donne des forces supplémentaires pour mon entraînement.
Vous aurez toujours l’occasion de m’accompagner aussi, si le cœur vous en dit.

A bientôt
Hug

2 commentaires:

  1. il n y a que toi pour te lancer ce genre de defi, bravo pour ma part je me contenterais de faire un don, et bien sur relayer l'information pour faire de la pub
    mag
    c'est qui le Remi dont tu parles?

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  2. C'est pas Rémi Gaillard dont je parles, c'est un collègue de GROUPAMA qui fait aussi le MDS2012

    Hug

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