mardi 24 janvier 2012

MA ROMEUFONTAINE

     Temps clair, pas de vent, +2° au thermomètre, les conditions s'annoncent bien, me voilà au départ de la Romeufontaine, 25 km, 3ème édition, 1000m de D+
     9 heures départ commun avec le 12 km, Montée sélective sur 10 bornes qui nous amène au Roc de la Calme, Dès le 2ème km, ce n'est pas la neige que l'on rencontre mais les premières plaques de verglas et les premières chutes, Je me sens très bien, monte à mon rythme mais prudemment, Je craignais l'altitude mais en fait tout se passe bien, Le verglas est toujours là et la valse des chutes continue....
Arrivés au dixième kilomètre, point culminant du trail (2200m) nous attend une piste noire que nous devons descendre, Ouf elle n'est pas gelée ce qui me permet de me lâcher, Du pur bonheur !
Ensuite direction le barrage des Bouillouses : chemin vallonné et enfin de la neige parfois jusqu'au mollet, paysages splendides de carte postale, Retour à la réalité, toujours du verglas et voilà ma première chute, pas de bobo, Je repars, toujours pas de fatigue, tant mieux,
Nous traversons le barrage et admirons le lac gelé, Nous voilà au 15ème km, toujours de très bonnes sensations. Le verglas toujours là... deuxième chute, Je sens une douleur au poignet, rien de méchant je repars de plus en plus prudemment, Sur 2 km pas de neige mais une belle patinoire de glace bleutée digne d' Holidays on Ice, Je cours au bord du chemin, sous les sapins essayant d'éviter.... le verglas dissimulé sous les épines,
Retour vers la piste noire de la Calme mais dans l'autre sens, L'horreur, Un mur qui paraît infranchissable. La fatigue commence à se faire sentir, je me ravitaille, je marche comme tout le monde, Arrivé en haut du mur, une piste rouge à descendre sous le regard médusé des skieurs. Plus que 6 bornes à parcourir dans un sous-bois. Bientôt la fin, je me sens revigoré, Un peu de neige et toujours ce maudit verglas...Au 20ème troisième gamelle, jamais deux sans trois, Ce sera la dernière.
A 3 km de l'arrivée j'aperçois Hélène enfin rassurée de me voir « entier »,Deux graves accidents ont eu lieu à coté d'elle, J'essaie de dérouler jusqu'à la côte du golf à 600m de l'arrivée; et là grosse panne, énergie 0, je suis vidé, Je marche tant bien que mal jusqu'au sommet de la butte, reste 400 mètres à descendre et c'est l'apothéose.
La ligne franchie je découvre mon temps, ma place, quel bonheur, c'est au-delà de mes espérances,

 






2 commentaires:

  1. Bravo Olivier, ça donne vraiment envie! Je t'avais dit de mettre les chaines!
    Hug

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    1. c'est pas les chaines qu'il fallait,mais des clous!!!

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