lundi 3 juin 2013


Les "4000 marches": 11,5 km – 1222m D+ (Le dire c’est faire rire, le faire c’est faire taire !)
Vous le voyez l'Aigoual !

Juste un petit retour de notre course de dimanche avec Hugues. 
Avec l’aide d’Olivier, ma préparation avait commencé depuis plus de 1 mois. La motivation était présente. Une seul ombre au tableau : la fête des voisins. En effet notre quartier avait décidé de faire la fête la veille de la course. Il fallut se faire une raison et ne pas boire d’alcool et faire attention à ce que je mange. Les pizzas, quiche, gâteaux et autres ne sont pas forcement l’ami du coureur, surtout 12 heures avant une course. 
Réveil à 5h45 pour un départ à 7 heures du parking de Carrefour Market. Apparemment aucune séquelle de la fête. Rémi LUCAS, un collègue d’Hughes se joint à nous pour profiter du covoiturage. Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour être dans les tendances du moment !
Daniel, un ami du Cres, s’est joint à nous pour venir nous récupérer en haut de l’Aigoual et nous redescendre à Valleraugue. Merci pour son aide et sa patience.

Au programme 11,5 km et 1222m de D+. Sachant qu'on a effectué 2 boucles dans le village avant de commencer l'ascension (1,5km) donc on a pris 1222 m de D+ sur 10 km. Je vous laisse calculer le pourcentage moyen. Je pense qu'on ne peut pas trouver un meilleur ratio D+/ km dans la région. Donc très bien pour s'entrainer pour des courses avec fort dénivelé.
La météo est clémente avec un soleil ardent au départ et du vent annoncé (comme d’habitude) au sommet de l'Aigoual. 
9h30 départ au coup de fusil, environ 300 concurrents au départ la météo des derniers jours a dû en décourager plus d'un. 

Dés le départ donné, un groupe part comme prévu très vite, trop vite (beaucoup de coureurs au profil type pur trailer sont là pour se tirer la bourre). Deux tours dans le village pour étirer le peloton et puis on commence l'ascension. Pas le temps de souffler on attaque de suite des pentes à plus de 20% sur les 2 premiers kilomètres. La première partie est donc très dure. Remi est devant et monte mieux que nous. On ne le reverra qu'à l'arrivée. Je préfère gérer en marche active cette première partie et pas me cramer pour la suite. Hugues est dans le même tempo. Je commence déjà à ressentir l’acide lactique dans les jambes.
On monte sans discontinuer pendant 4km sans partie pour relancer...puis on sort sur une partie plus en crête où l'on peut un peu souffler et même parfois courir en montée. Les paysages sont de toute beauté, le sentier à flan de montagne est magnifique. Je relance la machine mais l’allure n’est pas à plus de 7 km/h sur cette première partie un peu roulante ».
Sur la deuxième partie, je me sens beaucoup mieux et je monte sur un bon rythme au vu de la difficulté proposée ce jour, mais bon ça manque de descente. Le vent commence à forcir et quelquefois je ressens des douleurs dans le bas du dos. Certainement un manque de gainage !! Le passage dans sur les crêtes est très impressionnant avec parfois d’énormes rafales de vent. Le terrain est délicat car parfois les passages sont étroits avec de l’aplomb de chaque coté. Les marches à franchir sont également hautes et les appuis doivent être fermes pour ne pas risquer d’entorse au milieu de cette nature sauvage. D’ailleurs on croise un coureur qui vient de se faire une entorse, il ne peut plus poser le pied. Le retour jusqu’aux secours va être compliqué.
A 3 km du sommet nous rentrons dans une forêt, la température commence à baisser, je n’ai pas de montre donc je ne sais absolument pas où j'en suis au niveau chrono. A un moment Luc m’annonce que nous devrions terminer un 1h40.
Arrive le dernier kilomètre, les jambes sont lourdes. Encouragé par les randonneurs et soutenu par Hugues je me mets même à courir sur cette dernière portion. Nous arrivons à l'observatoire, en 1h 40 mn et 13 s. C’est super j’avais fixé un objectif à 1h45. Je finis plutôt en forme, donc le plan d’entrainement d’Olivier a payé.

Nous retrouvons Daniel qui nous apporte des vêtements chauds et nous commençons de nous restaurer blottis sous l’observatoire car le vent est terrible. 

Nous redescendons en voiture pour profiter d’une douche chaude (et oui c’est possible) et d’un repas champêtre très bien organisé. Enfin je peux profiter de mon spécial Ricard/Coca en apéritif et d’un verre de rouge pour le repas. 14h00, il est l’heure de renter.

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