lundi 24 juin 2013

Marathon des Burons 2013

Dimanche 23 juin 7h15 à Nasbinals : la musique démarre, et départ.

Avec Hug, on vient juste d'arriver et de se placer en premières lignes du départ : même pas le temps de démarrer le GPS, ni de prendre une photo.

Mince, j'ai oublié la casquette. Je pars juste avec le tee-shirt du club et un short long. 
En faisant l'aller-retour-aller (voiture, récupérer dossard, voiture, départ) en 15 minutes, on s'est rendu compte que l'on transpirait déjà.
Je prends juste 0,5l, 2 gels, 1 téléphone et je compte sur les 2 ravitos prévus et sur le soleil. Je cours tranquille dés le départ : cela ne sera pas facile. En 2009, j'avais fait la course en mettant 6h29 : je prévois donc de gagner au moins 30 minutes car je suis mieux préparée.

Voilà, j'y suis : les côtes, la boue, la pluie, le vent, les sous-bois, passage de ruisseaux, descentes sur St Chély sur le GR65 avec des pierres (pour moi impossible à courir).
1h, 2h... 3h : premier ravitaillement à St Chély d'Aubrac : mince je pensais mettre 2h30.
4h, 5h : boue, passage à flanc de colline avec vue sur le vide, soleil, pluie, des chemins en côtes se sont transformés en cours d'eau : bref, pas moyen de courir.
Je pense à nos sorties à la montée de la Pêne : c'est exactement ce qu'il fallait; c'est indispensable pour enchaîner ces montées et descentes même en marchant.
Il fait froid; il n’y en a pas beaucoup seulement en tee-shirt ; ce n'était pas prudent de ma part mais ça passe. Le seul avantage c'est que je voyage léger (à part l'atèle au poignet).
5h15 : on discute entre coureurs, il parait qu'il y a une barrière horaire à 5h30 : on est dans la montée de piste noire à Brameloup ; on fait du 3,5km/h ; il doit rester 2kms ....
J’accélère autant que possible. Ouf ! une descente. Voilà la station de Brameloup, je passe avant 12h45. Royal, j'ai 2 minutes de marge. On a fait 34kms, il parait qu'il en reste 12. C'est reparti.
6h, 7h : des montées, quelques chemins ou routes de ci de là : enfin de quoi courir de temps en temps.
On est sur le plateau de l'Aubrac, le paysage est magnifique: on peut lever les yeux pour en profiter. Les vaches Aubrac sont là. Une belle montée avec vue : c'est superbe : il y a des coureurs (plutôt des marcheurs) devant, derrière.
J'aurais du prendre un appareil photo plutôt qu'un téléphone! En haut, c'est presque plat mais le sol n'est pas stable : il est adapté aux pattes des vaches pas pour moi.
Cela fait plaisir de voir le panneau 2kms et en plus je peux courir.
7h10 - 46km 1600D+ : c'est l'arrivée, la médaille et Hug qui m'attend.
Comme tous les autres, j'ai les pieds trempés, de la boue jusqu'aux genoux et la fatigue arrive aussi.
Après le changement de tenue, un repas aligot saucisse nous attend : excellent.
A table, les récits vont bon train.
Tout le long de la course le balisage était impeccable. La course est passée très vite. A chaque fois que je regardais ma montre, il s'était écoulé 1h : pile poil, pour prendre un gel. Je ne me suis jamais "ennuyée". J’ai presque toujours eu du monde en visu.
Les conversations commençaient par : ça va ? tu viens de quelle région ?
Quelques questions existentielles : Comment font les premiers pour avaler la course en moitié moins de temps ? et ensuite, qu’est ce que tu prévois ? J'étais frustrée de ne pas courir dans les descentes pas trop techniques car je craignais une chute. Dans les montées, aucuns remords, je ne pouvais que marcher et c’était déjà pas mal de maintenir le rythme.
Finalement, je ne suis pas tombée, je ne suis pas blessée et suis prête pour faire plus long ... sur routes.

Florence

3 commentaires:

  1. Chapeau maman !!! Je suis loin d'en etre capable ! Je vais me remettre a courir sérieusement et peut-être qu'un jour j'aurais le courage de le faire ^^. En tout cas félicitation ! Continue

    RépondreSupprimer
  2. félicitation champagne demain au lac, vous etes des vrai pros

    RépondreSupprimer
  3. Je vous adresse toutes mes félicitations.

    Je suis admiratif de votre volontée de fer. Bravo et peut-être arriverez-vous à me convaincre pour la prochaine édition.

    Thierry L.

    RépondreSupprimer